„In good hope“ – ephemeral private exhibition 2025
Installation: „In good hope“ 2024 ( Felt, wood). In June 2024 I showed this installation in a chapel like room in the castle of Larochette. ( see below: exhibitions / Open Art Larochette ). One year later, my first grandchild was born. To celebrate this new life, my intention was to install the structure under blue sky near the big stone sculpture dedicated to my sister Michelle (decd. in 2019). The pine tree in the background had been planted by our father years ago on our beloved family ground. The scene illustrates the passages of life (birth, death), shelter and belonging.
Open Art Larochette – 29.6 -14.7.2024
Installationen in den Kellern der Burgruine
„Seelenbehausungen“
„Earth to earth“ (Metall und Keramik)
„In good hope“ (Filz, Birkenholz)
„Cocoons“(Peddigrohr, Hanf, Fasern, Papier)
„Pendulum“ (Wachskugel, Druck)
ViArt / Veiner Konstgalerie 24.3 -14.4.2024
1985 Drawings and paintings /“Château Wirtgen“ in Diekirch / solo exhibition
2000 “Luxemburgish animals procession “ (Goethe-Institut)/ Prototype of a unicorn
2004 “Women artists of Mersch“ at the cultural center in Mersch/ group exhibition
2004 “Donna” at the Gallery „Beim Engel“ in Luxembourg / group exhibition
2004 “Stone sculptures” at the Waldorf School Luxemburg / group exhibition
2007 “Wo wurzelst du? „/ „Galerie du Château“ in Bourscheid / family exhibition
2009 “Les graines et l’éphémère” in the cultural center in Diekirch / double exhibition
2009 “Graduation work” at the „Edith Maryon Sculpture School“ in Freiburg (G)
2010 “Der blaue Ku®ss” at the “Schlossgalerie” in Bourglinster / group exhibition
2011 “Mykorrhiza – Myzel der Ursprünglichkeit”/ Gallery“Beim Engel”/ family exhibition
2015 „Rural Architecture of the Hautes-Alpes“ / drawings / St Apollinaire (F) & 2016
2017 Bookmarks for the „Mierscher Lieshaus“ ( communal library)/ photo collages
2017 Bronze portrait of Dr. A.T.Still (Founder of Osteopathy) – commission – 17 casts, exhibited in Luxembourg, Germany, UK, Sweden, USA (Kirkville), Japan…
2024 Danielle Grosbusch & Martine Grosbusch , les invitées de la Veiner Konstgalerie / 24.3-14.4
2024 Open Art Larochette / exposition en groupe / 29.6 – 14.7
2017 /Bronze portrait of Dr. A.T.Still (Founder of Osteopathy) / commission
2017 / Bookmarks for the communal library of Mersch / commission
2015 & 2016 : Architecture rurale des Hautes Alpes / St.Apollinaire
2011 : Mykorrhiza / Galerie Beim Engel / Ville de Luxembourg
De Grosbusch à Grosbusch, l’art en héritage
« Mykorrhiza » ou le dialogue entre deux générations d’artistes
PAR NATHALIE BECKER
Disparu en 2008, Joseph Grosbusch était un artiste inclassable, à l’imaginaire foisonnant et ludique, volontiers philosophe, un brin moraliste et humaniste. Étonnamment prolixe, il a laissé en héritage à ses trois filles – dont Martine et Michelle, qui ont également contracté la passion de l’art – une oeuvre polymorphe (….)
Intitulée «Mykorrhiza» en référence à l’association symbiotique entre les champignons et les racines des végétaux, cette exposition dans laquelle les œuvres du père et de ses filles dialoguent en parfaite harmonie, nous convie tout aussi bien à l’aube de l’humanité avec des évocations de peintures rupestres qu’au sein d’une conscience sociétale critique (….) Un univers aussi riche ne pouvait qu’influencer celui de ses filles. (…) Ainsi, l’exposition nous propose de découvrir les installations et sculptures de Martine et de Michelle.
Née en 1958, Martine Grosbusch base son inspiration sur l’érosion de la matière et les outrages du temps.
Son installation «Reconstruction archéologique individuelle» se compose d’une structure d’igloo, forme organique et archétypale par excellence évoquant le macrocosme du monde comme le microcosme de l’abri de la survivance, sur lequel courent des empreintes en terre cuite des mains et des poignets de l’artiste, à appréhender comme des traces de sa vie. Martine Grosbusch confronte ici l’érosion de la pierre, considérée comme pérenne, par les éléments naturels, à l’éphémère de l’existence humaine. Ailleurs, sa très esthétique „Variation autour de feuilletés de schiste“ coulant comme une évanescente cascade lithique évoque le changement permanent de la nature.
Quant à sa sœur Michelle, elle réalise des sculptures et des objets de bronze et de bois dans lesquels résonne la force des mythes et des origines. La proximité de ses pièces avec la sculpture rupestre et les statuettes magdaléniennes démontre ses recherches, à l’instar de son père, sur les origines de l’Homme et les premières expressions de l’art.
Une grande élégance se dégage des petites figurines de Vénus, allusion à la fécondité et à la vie en germination. En somme, la boucle est bouclée, la graine a germé dans la créativité des enfants -Grosbusch qui perpétuent l’œuvre du père dans l’esprit de ce que les anciens nommaient la piété filiale.
LW 9.2.2011
2009 : Les graines et l’éphémère / Maison de la Culture Diekirch
“Les graines et l’éphémère” / Cultural center in Diekirch / 2009
Les graines et l’éphémère
La graine, symbole de vie, cache en elle une force créatrice qui, sous une pluie propice, fait naître une plante nouvelle et unique.
Cette image n’est-elle pas une métaphore du processus artistique ? : – les “graines de l’imagination”, petits nids du subconscient d’où jaillissent des étincelles de la créativité.
D’où vient cette force inspiratrice s’activant en nous lors d’expériences sensorielles ou émotionnelles et qui stimule l’artiste à vouloir « cultiver » ses propres formes et expressions.
Comparable à une plante mature qui produit des semences, l’œuvre artistique porte en elle de nouvelles graines, de nouvelles images, elle-aussi. Lors d’une recherche les idées s’enchaînent, se ramifient jusqu’à se perdre dans un dédale.
Graines de beauté, graines du hasard, graines fertiles, … œuvres abandonnées, non-finies, … idées non-réalisées …la vie d’artiste est une recherche constante du point d’aboutissement.
La graine artistique n’est-elle pas le « grain de poivre » que l’artiste amène à l’expression contemporaine ?
L’artiste, en partant d’une idée, se voit alors transporté sur des chemins inconnus, pénètre au-delà, jusque dans son subconscient, se retrouve souvent plongé, avec la légèreté de l’enfant, dans un monde inexploré.
La graine, symbole de vie et dans un certain sens également de la mort et de la transmission, nous suggère toujours l’idée de l’éphémère et du passage.
N’est-ce pas là un trait d’union entre les « ombres jetées » de Branka Djordjeviç et des installations de pierres marquées par l’érosion de Martine Grosbusch.
Si la première nous procure des moments de bonheur où l’œil découvre la richesse de formes ornementales des ombres projetées par des végétaux, la deuxième joue avec les sensations plus « géologiques » et « mythiques ». Même la roche, symbole de la durabilité quasi éternelle, est soumise aux lois du temps et de l’évanescence. Produit de l’érosion, la roche transformée en terre n’offre-t-elle pas le support pour qu’une nouvelle graine puisse éclore et prendre racine?
(Texte: Branka Djordjević)
2007 “Wo wurzelst du?“ / Galerie du Château Bourscheid / family exhibition
Oil paintings by Joseph Grosbusch (our father ), etchings and paintings by Danielle Grosbusch, sculptures and installations by Martine Grosbusch, sculptures by Michelle Grosbusch)
(photo of the three sisters: Michelle, Danielle and Martine
Discover the artwork of my sisters Danielle (www.daniellegrosbusch.com ) and Michelle († 19.11.2019) (www.michellegrosbusch.com)
Martine Grosbusch 